Almanac royaliste, pour l'année 1795, troisième... - Lot 210 - Christophe Joron Derem

Lot 210
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Estimation :
600 - 1000 EUR
Almanac royaliste, pour l'année 1795, troisième... - Lot 210 - Christophe Joron Derem
Almanac royaliste, pour l'année 1795, troisième du règne de Louis XVII. Dédié à Monsieur, Régent de France, à Mgr Comte d'Artois, Lieutenant-Général du Royaume, aux Armées Catholiques & Royales de la Vendée & de la Bretagne, & à tous les François qui ont le Désir de combattre sous leurs Drapeaux. Nantes, 1795. Une plaquette (56 pp.) in-8°, ficelée sous couverture d'attente muette. Vignette au titre. Préface; lettre pastorale de l'Evêque de Dol; une double page pour chaque mois (avec en exergue le nom d'un «martyr»: Louis XVI, La Roche Jacquelin, Cathelineau, Bonchamps, L'Escure...), à gauche une prière, à droite les jours du mois et les faits advenus durant les guerres contre-révolutionnaires; chansons (dont la dernière, intitulée «Hymne guerrier», se chante sur l'air de la "Marseillaise": «Aux armes, Compagnons, le Ciel combat pour nous !»); déclarations de chefs du soulèvement; testament de Louis XVI. Rarissime almanach, imprimé (par ordre de M. de Puisaye ?) durant les heures les plus sombres de l'histoire de la Bretagne et de la Vendée. Seul un tout petit nombre d'exemplaires a pu réchapper de la censure et des guerres. Celui-ci fut récemment retrouvé dans un château. L'exemplaire des Archives de la Vendée est déficitaire du titre. Dans sa Préface, l'auteur dénonce la Révolution et entend démasquer, derrière les grands mots, ses véritables causes et ses véritables buts: «Braves Bretons, bons Chrétiens, bons Sujets, bons Parents, bons Amis, vous ne pouvez pas être Républicains François, car un Républicain François n'est rien de tout cela. (...).». La responsabilité du «crime inouï» de l'assassinat de Louis XVI incombe à «de petits avocats, de misérables procureurs, d'ignorans médecins, des gens que vous méprisez & qui ne vivoient qu'en vous pillant. Ils ont commencé à crier contre des abus; comme si le monde pouvoit exister sans abus». Puis, l'auteur dresse les méfaits commis sous le prétexte de lutter contre les abus: destruction de la Religion, de la Monarchie,
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